La revue consacre un dossier important aux conditions d'accueil des élèves nouveaux arrivants en france et en particulier dans le quartier de Belleville à Paris.Différents thèmes sont aussi abordés : les nouveaux courants migratoires qui traversent l'est de l'Europe en Russie et dans le Caucase, les actions de lutte contre es discriminations entreprises par Orange, l'urgence de conforter l'accès aux soins des migrants atteints par le sida, la proposition de loi pour la reconnaissance d'un véritable droit à l'apprentissage d e la langue française à tous les migrants ,enfin le dialogue interreligieux chez les jeunes.
La Russie n'est pas un pays d'accueil traditionnel et pendant les 150 dernières années, elle a été un pays d'émigration. L'effondrement de l'Union soviétique, qui a été à l'origine de déplacements masifs de population et l'insertion de la Russie dans les processus de mondialisation ont remis sur le devant de la scène les questions relatives à l'immigration et à la politique d'immigration. Or, la migration a eu pour conséquence directe l'accroissement de la diversité ethnoculturelle et confessionnelle de la société russe, l'érosion ethnique des sociétés locales ayant donné lieu à des tensions entre la population locale et les migrants.; Cet article analyse l'opinion publique par rapport à la politique d'immigration et aux immigrés, les politiques migratoires et la politique de nationalité mises en place par les autorités fédérales, la politique de nationalité des sujets de la Fédération de Russie, l'aggravation de la xénophobie et de la discrimination vis-à-vis des minorités ethniques et, enfin, la lutte contre la xénophobie.
L'ouverture du rideau de fer et l'éclatement de l'Union soviétique ont transformé le paysage migratoire en Russie, qui a par la suite continué à évoluer et à se modifier. Cet article analyse dans un premier temps la question des mouvements migratoires en forte évolution depuis le tournant des années 1989-1991 et la situation au début des années 2000, les migrations étant révélatrices de l'état de la société russe, un miroir d'un monde en transition avec la normalité retrouvée et la montée de la xénophobie.; Dans un second temps l'auteur étudie les premières réponses apportées par les autorités russes et les carences de la politique russe en matière de politique d'immigration et de politique d'asile. Un constat s'impose : la dégradation de la situation démographique de la Russie impose deux solutions : la relance de la natalité ou une augmentation de l'immigration. Mais pour pouvoir développer l'immigration dont le pays a besoin, le préalable est de lutter contre la xénophobie.
Après la fin du retrait des troupes soviétiques d'Afghanistan le 15 février 1989, le régime pro-soviétique n'est resté au pouvoir que trois ans. Nombre d'Afghans qui avaient servi le régime de Najibullah furent contraints d'abandonner leur pays pour se réfugier en Russie, considérant ce pays comme leur allié en espérant y obtenir l'asile politique. Cet article étudie les conditions de vie de ces Afghans auxquels la Russie a refusé de leur accorder le statut de réfugié, vivant de ce fait dans la précarité la plus absolue.
Selon diverses estimations, la migration définitive en provenance des Etats membres de la CEI et des pays baltes a concerné entre 8 et 10 millions de personnes entre 1990 et 2005. Une politique d'harmonisation du statut juridique de tous les étrangers, qu'ils proviennent de l'"étranger proche" ou de l'"étranger lointain", s'est substituée à l'approche progressive et régionale de gestion du déplacement simplifié des ressortissants des pays de la CEI.; L'auteur analyse ici la situation des travailleurs immigrés en Russie, les problèmes des anciens ressortissants soviétiques en matière de statut juridique et de citoyenneté, la situation des immigrés en situation irrégulière, avec la solution à envisager de leur régularisation.
Jusqu'au milieu des années 70 l'échange migratoire entre les Républiques soviétiques et la Russie était déficitaire pour cette dernière. La situation s'est ensuite inversée, et de pays d'émigration la Russie est devenue un pays d'immigration. L'analyse et la prévision des processus de reproduction de la population, même en envisageant dans le cadre d'hypothèses réalistes la dynamique de croissance naturelle la plus favorable qui soit, montrent que seul l'afflux de migrants est capable d'empêcher la baisse et le viellissement de la population russe : cet article étudie la projection de l'évolution de la balance démographique.
Entre 1990 et 2005, la Russie est devenue un pays à la fois d'émigration et d'immigration. Entre les recensements de 1989 et de 2002, quelque 11 millions de migrants sont arrivés en Russie, et environ deux fois moins l'ont quittée. L'auteur analyse les raisons de l'accroissement de la migration de travail dans ce pays, l'arrivée de travailleurs migrants et les réactions de la société d'accueil, la migration de travail irrégulière, le problème de la xénophobie et la montée des sentiments antimigrants, le dilemme de la politique migratoire russe et, enfin, la politique des pays de la CEI en matière de migration de travail.
Lorsque le rideau de fer s'ouvre, une vague de départs se produit vers l'Allemagne, Israël, les États-Unis et d'autres pays occidentaux. Durant un laps de temps très court, la Russie devient un pays de refuge ou de transit. Ces gens qui, en choisissant de s'exiler, ou de se déplacer, « votent avec leurs pieds », créent un espace russophone, de l'ex-URSS à l'Amérique du Nord en passant par l'Europe et le Moyen-Orient. (Présentation de l'éditeur)
Une analyse comparée de quartiers " difficiles " de six villes d'Europe - d'Est comme de l'Ouest - ainsi que l'étude d'un projet particulier mené dans les quartiers espagnols de Naples révèlent que seul un effort coordonné de plusieurs intervenants et des approches novatrices et adaptées au contexte peuvent rendre à ces jeunes habitants une dignité et la capacité de se bâtir un projet de vie.
Cet ouvrage réunit les actes d'un colloque organisé les 9 et 10 novembre 2001 à l'université Paris X, enrichis par quelques articles de spécialistes sur le sujet. Il regroupe des chercheurs historiens, sociologues et des spécialistes des langues étrangères, parmi ces derniers, des "civilisationnistes" anglicistes, germanistes, hispanistes et slavisants.; Au sommaire : Aspects généraux; - L'Europe, continent d'immigration : migrations et intégration à la fin du XXe siècle, par Klaus J. Bade; - Les migrations vers l'Europe : un mouvement d'émancipation du Tiers Monde, par Herman Obdeijn; - L'intégration de la minorité asiatique aux Etats-Unis : un exemple pour l'Europe ?, par Paus Vaiss; - Vers une Europe des migrations solutions et problèmes, par Jean-René Ladmiral; Pays et régions; - Emploi et intégration des minorités ethniques au Royaume-Uni, par Didier Lassalle; - Le débat sur l'immigration en Allemagne : une nouvelle politique linguistique, par Klaus Morgenroth; - L'Espagne : nouvelle terre d'accueil de main-d'oeuvre immigrée, par Jésus Martinez Dorronsoro; - L'émigration espagnole vers l'Europe pendant la deuxième moitié du XXe siècle. Remarque sur le phénomène de l'émigration et de la recherche, par Joseph Farré; - L'immigration économique en Navarre, par Maria Luisa Penalva Vélez; - Flux migratoires et choix politiques en Russie, par Jean-Robert Raviot; - Le discours russe sur la migration professionnelle et les concepts liés à la migration dans la langue russe, par Serguei Sakhno; - Les migrations professionnelles de Lorraine. Intégration et mobilité, par Gérard Sautré, Martine Tissot.
Historique de la présence des Russes dans le Caucase ainsi que des guerres désastreuses qui s'y sont déroulées.
La migration chinoise suscite en Russie une formidable émotion. Depuis le début des années 90, la crainte d'une colonisation chinoise des régions de l'Extrême-Orient russe a été maintes fois exprimée tant par les responsables politiques que par des chercheurs et des journalistes. Toutefois, si l'on se penche sur les résultats des recherches menées en s'appuyant sur des travaux de terrain, les craintes exprimées paraissent exagérées et le terme d'invasion guère approprié. Ainsi, l'immigration chinoise en Extrême-Orient n'est qu'un élément d'un ensemble : elle n'est pas la cause, mais la conséquence de la tourmente dans laquelle se trouve aujourd'hui cette région.
La dislocation de l'URSS a entraîné les déplacements de millions de personnes. Problèmes interethniques et économiques aidant, on assiste à un reflux de russophones vers la Russie.
Avec le retour en nombre des juifs d'ex-URSS et d'Ethiopie, Israël a dû réapprendre à être un pays d'accueil. Mais leur intégration a été laborieuse avec une communautarisation croissante surtout visible dans la vie politique.